Éducation. Histoires d’enseignement [1/8]

Après un premier article consacré à ce sujet en 1846, Henri Affre écrit en 1850 dans «Simples récits sur Espalion» : «On ne saurait préciser l’époque à laquelle fut ouverte à Espalion la première école publique pour l’instruction de la jeunesse. La tradition et les archives sont muettes sur ce point». «(…) on peut du moins assurer que déjà dès le commencement du seizième, une école publique florissait à Espalion. Les consuls, premiers magistrats de la cité, en étaient les patrons et les administrateurs».

Au XIV^e siècle, d’après Pierre Blanc «Les garçons ayant quelques capacités pouvaient apprendre à lire et à chanter au prieuré de Perse, de plus ils apprenaient la calligraphie avec la possibilité de devenir notaires ou écrivains publics». Mais déjà «avant 1397, les consuls réglementent l’instruction». Une première école avec un régent, est mentionnée en 1483. Pierre Blanc note encore : «Un registre du XVI^e siècle, dans les archives communales, mentionne le collège et école en ville». À cette époque, les élèves doivent payer leur scolarité, à un tarif différent selon les études suivies. Dans les archives communales, un parchemin datant du 25 juin 1559, mentionne la rétribution scolaire établie par Assazats, notaire. Henri Affre précise que : «Les maîtres chargés de la direction de l’école étaient au nombre de deux ; ils s’appelaient régents». Leurs fonctions commençaient à la saint Jean-Baptiste et finissaient à la même époque l’année suivante.

À lire : Histoires d’enseignement 2/8

Celui qui avait la direction des hautes études prenait le titre de premier régent. La nomination de ces...