Les correspondances de Jean-Paul Pelras
Cher monsieur,
Je vous écris depuis ces contrées isolées où la notion même de couvre-feu n’existe pas puisque, de celui qui sort chercher son bois à la tombée de la nuit à celle qui ferme ses volets après «les informations», personne ici n’est concerné par ce genre d’injonction. Il paraît d’ailleurs que le terme «confinement» serait, si l’on s’en réfère à une récente déclaration du premier d’entre nous, inadapté à la situation. Le locataire de l’Elysée préférant...
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