Dans les secrets des stations de ski (2/4)
Un claquement sec. Le silence de la salle du personnel est rompu par le son plaintif du crochet qui frappe sur la coque accompagné par les couinements du plastique. Les deux pisteurs-secouristes du domaine enfilent leurs chaussures de ski. La journée se prépare. Sur la table, des viennoiseries sorties des fournils de Saint-Côme-d’Olt et de Nasbinals attendent d’être dégustées par les agents. Devant leur visage s’envolent des volutes d’Arabica. Rassemblés autour d’une tasse de ce breuvage amer, les salariés échangent des renseignements sur la qualité du manteau neigeux. «Dans les grandes stations, le matin, avant l’ouverture, les pisteurs se réunissent avec les dameurs. Ces derniers leur transmettent des données sur l’état des pistes», précise Jérôme. «Chez nous, Nicolas fait également le damage du domaine alpin, donc il a toutes les informations. On fait très attention à la qualité de la neige et à son évolution».
Le damage est le premier élément de sûreté. Les conducteurs des machines signalent à leurs collègues les rochers...
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