Les correspondances de Jean-Paul Pelras
Cher ami(e),
Voilà une quinzaine d’années, conjoncture agricole oblige, je troquais le tracteur contre l’ordinateur pour devenir journaliste. Pigiste, j’écrivais alors des feuillets au kilomètre pour gagner ma vie tout en essayant de composer avec la condescendance de certains confrères. Lesquels, forcément plus instruits que moi, «avaient fait l’école de journalisme», alors que j’avais dû claquer la porte de l’Education nationale quelque part au large de mes 14 ans.
Ayant conservé ce regard paysan qui nous tient à bonne distance des illusions et des contrefaçons,...
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