LE MASSACRE DE COUDOUSTRINES, UN DRAME PRÉVISIBLE ?
Ce soir du 21 avril 1953, un terrible drame allait se jouer dans la maison Brassat, une demeure de maître située à Coudoustrines, commune de Bessuéjouls, à 150 mètres du Lot (la rivière) et à seulement 48 mètres du ruisseau d’Astruges.
Aux environs de 20h45, le souper avait pris fin et chacun des quatre membres de la famille Brassat vaquait à ses dernières occupations de la journée.
Le père, Louis-Joseph Brassat, âgé de 46 ans, propriétaire-agriculteur et maire de la commune de Bessuéjouls, récitait ses prières dans sa chambre avant de se coucher. La mère, Léa Brassat, née Griffoul, âgée de 45 ans, s’affairait encore dans sa cuisine. Le fils aîné, Joseph Brassat, âgé de 24 ans, s’en était allé jeter dans le ruisseau les viscères d’un agneau qu’il venait de dépecer, l’agneau en question ayant été tué par une vache après être imprudemment entré dans l’étable (à cause du fils cadet qui avait laissé la porte de l’étable ouverte malgré les recommandations de son frère).
Quant au fils cadet, Louis Brassat, dit “Louisou”, âgé de 17 ans, il était, comme à son habitude, sorti faire on ne sait pas trop quoi, mais certainement pas accomplir quelque travail, n’ayant aucun goût pour les études ou le dur labeur qu’exigeait une exploitation agricole. Ce garçon...
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