L’AFFAIRE DE LA COMBE D’ARDENNES
Ce 12 août 1951, et comme tous les dimanches matin, madame veuve Moncet, âgée de 51 ans, quittait à pied son domicile de la Combe d’Ardennes pour aller assister à la messe célébrée à Espalion, laissant sa mère, madame veuve Prat, seule dans la maison d’habitation. Précisons ici que le petit corps de ferme de la Combe d’Ardennes, situé à un peu moins de quatre kilomètres au sud-ouest d’Espalion, était particulièrement isolé, perdu au milieu des bois, et le seul chemin pour y accéder, à partir d’une petite route en terre, consistait en un layon long d’environ 1,3 km.
Après avoir assisté à la messe, fait quelques emplettes et rendu visite à des amis, madame Moncet rentra chez elle vers 13 heures. Mais au moment où elle voulut ouvrir la porte d’entrée, elle se rendit compte que celle-ci était fermée à clef. N’obtenant aucune réponse de sa mère appelée en vain, et après avoir constaté qu’aucune clef n’était engagée dans la serrure, elle commença à envisager le pire. Ayant remarqué la présence d’une échelle adossée contre un mur de la maison, elle eut aussitôt l’idée de s’en servir. Après l’avoir déplacée et positionnée juste en-dessous de la fenêtre de la cuisine, elle monta quelques barreaux jusqu’à atteindre l’ouverture dont elle cassa un carreau. Ayant...
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