Début mai 1943, le maire de Villefranche-de-Rouergue, M. Louis Fontanges, reçoit une demande de renseignements du capitaine Aberg de la kommandantur de Rodez, lequel cherche à s’informer sur la possibilité de loger un millier de soldats allemands dans la bastide. N’étant pas pressé de voir débarquer cette troupe, Fontanges fait une réponse plutôt évasive à «l’hauptmann». Croyant que le commandement allemand a abandonné l’idée d’installer un bataillon entre les murs de sa cité, il a la désagréable surprise d’être de nouveau contacté, le 4 août, par ce même capitaine Aberg qui, cette fois, réclame des précisions écrites sur les logements qui devront accueillir entre 1.000 et 1.500 hommes. Deux jours plus tard, arrive en gare de Villefranche un convoi de 8 wagons de matériel de la Wehrmacht, wagons qui seront déchargés le 6 août par trois soldats allemands aidés dans leur tâche par quatorze civils français. Entre-temps, un colonel et...
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