A peine Jean Gayraud avait-il été ordonné prêtre, qu’on voulût faire de lui un enseignant au Grand Séminaire. A cet effet, il fut envoyé à Paris afin de parfaire ses propres connaissances. Suivant tout d’abord les cours de l’Institut, il intégra finalement le très réputé Grand Séminaire de Saint-Sulpice. Mais au mois de février 1905, une grande fatigue vint l’accabler, au point que les médecins s’inquiétèrent pour sa santé, lui recommandant un repos des plus complets. Sa hiérarchie ayant été informée de son état, Jean Gayraud reçut l’ordre d’aller se ressourcer dans son village natal où il restera pendant cinq longs mois. Après ce séjour salvateur, il voulut reprendre ses activités de prêtre, mais n’étant pas encore tout à fait remis, on préféra lui assigner un poste de précepteur dans une famille de la haute bourgeoisie, fonction qui réclamait des efforts d’une moindre intensité. Bien qu’il aurait souhaité se rendre plus utile ailleurs, Jean Gayraud, toujours très respectueux de ses supérieurs, obéit sans rechigner et se rendit sur le lieu de sa nouvelle affectation au mois de juillet 1905.
D’abord vicaire à Villefranche-de-Rouergue
Dès le mois de mai 1906, Jean Gayraud se voit enfin nommé à un poste répondant à ses...
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