Après cette visite à Espalion, le 18 février, les membres du tribunal canonique s’interrogent. L’abbé Louis Tournemire, promoteur de la foi, formule une observation «sur l’absence de sculptures ou d’autres symboles du culte du saint dans l’église de Perse qui lui est dédiée.»
L’abbé Lucien Alazard, procureur de la cause, lui réplique «que l’église de Perse ayant été dépouillée par la Révolution, les anciens symboles de culte du saint en avaient disparus et que du reste le bas-relief sur bois du XVIe siècle en a été probablement tiré.»
Le promoteur se focalise encore «sur le silence de la tradition orale à l’égard du tombeau, de la châsse et des reliques de saint Hilarian.»
Le procureur réplique «que la châsse et les reliques du saint ayant été détruites à la même époque, le peuple, après un laps de temps de près d’un siècle, ne...
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