L’agression de Marie
Si Marie a désormais tout pour être heureuse, des amis de haute volée (dont Napoléon III et l’impératrice Eugénie), tous les biens matériels qu’elle puisse désirer et, surtout, l’amour d’un homme qu’elle admire, une cabale est en train de se monter contre elle sans qu’elle s’en doute. En fait, à Saint-Geniez-d’Olt — sa ville natale — sa réussite a excité la jalousie de quelques envieux, notamment au sein d’un petit groupe d’aristocrates ruinés. Ces derniers commencent à faire circuler des bruits à son sujet, la traitant de «demi-mondaine», voire de «grande horizontale», car, naturellement, elle n’aurait jamais pu accéder à un tel rang si elle n’avait pas couché.
Lorsque Marie se rend à Saint-Geniez-d’Olt, à l’automne 1855, et vient s’installer au château de la Falque chez ses amis les Railhac, ces derniers essaient bien de la mettre en garde contre les mauvaises langues qui la traînent dans la boue. Mais Marie préfère ignorer ces...
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