Les Bollandistes se chargent de l’hagiographie d’Hilarian, mais qui sont-ils ?
Jean Bolland (1596-1665) dit Bollandus, jésuite né à Julimont, commence le recueil des «Acta Sanctorum» qui deviendra un acte religieux consacré, irrévocable. Ses recherches seront poursuivies par ceux qui prennent le nom de Bollandistes. En 1662, le père Daniel Papebrock, jésuite, est un des chercheurs Bollandistes d’Anvers. En 1690, il demande au père Couchet du collège de Rodez d’enquêter sur saint Hilarian. Celui-ci recueille oralement à Espalion l’essentiel de la légende. La vie du saint repose sur des traditions locales. Les Bollandistes lui consacrent une notice, avec peu de détails. Le père Daniel Papebrock conclut que l’ancien bréviaire de Rodez ne se trouve ni à Espalion, ni à Rodez. Pourtant des ecclésiastiques se souviennent de la lecture d’un précis (résumé) de l’ancienne légende. Témoin au procès canonique, en juin - février 1880, l’abbé Hilarian Carrière, ancien aumônier des prisons d’Espalion, soutient qu’un exemplaire du bréviaire se trouvait chez les Ursulines d’Espalion. Pourtant, au XVIIe siècle, les Bollandistes n’ont rien trouvé.
En 1872, on apprend qu’un abbé Carrière, originaire d’Espalion, successivement vicaire et curé de St Augustin de Villefranche, trouva en 1852, dans les papiers de son père, une...
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