Un jour, à Espalion…. Hilarian : le saint introuvable ! [6/12]

Dans le cartulaire de Conques, la charte n° 572 de l’An 1060 devient un document essentiel. «Un cartulaire permet aux religieux d’apporter la preuve de leurs possessions, de soutenir »juridiquement« leur patrimoine foncier, sans posséder les actes originaux en lieu concernés. Ces actes sont écrits en latin, puis, après 1108, la langue occitane s’y substitue.» (F. de Gournay Revue du Rouergue 1990).
En 1922, l’abbé Joseph Touzery mentionne «la charte de l’an 1060, publiée par G. Desjardins dans son cartulaire de Conques.» Cet auteur rappelle que «La Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron possède dans ses archives le cartulaire de l’abbaye de Conques. Dans ce manuscrit sont copiées 546 chartes (…) comprises entre les années 801 et 1189, sans compter 11 pièces transcrites après coup dans les marges et dans les intervalles, et 10 autres sur les gardes.»
Ce cartulaire contient 267 feuillets en vélin et se divise en trois parties. Gustave Desjardins ajoute : «Les pages, réglées et encadrées de traits à la pointe, ont 22 lignes. L’écriture, qui paraît des premières années du XII^e siècle, est fort belle, les mots sont bien espacés, les lettres initiales coloriées d’un vermillon très vif.»
En 1961, Jacques Bousquet, archiviste du département précise : «Le premier parchemin conservé en Rouergue est la donation de...