La tradition veut que ce soit Charlemagne qui, passant en ce lieu au retour de son expédition en Espagne (778), ait lui-même baptisé la vieille cité en la comparant à Séville, cette dernière ville ayant porté le nom latin d’Hispal ou d’Hispalis à partir de l’occupation romaine. Toutes proportions gardées, Espalion — ou le «petit Hispal» — aurait effectivement montré quelques similitudes avec la capitale de l’Andalousie, les deux villes étant traversées par un cours d’eau (le Lot à Espalion et le Guadalquivir à Séville), dotées d’un pont donnant accès à un faubourg (à Séville, il s’agit du bourg de Triana), et dominées par un château (Espalion étant sous la surveillance du château de Calmont d’Olt et Séville sous celle de l’Alcazar, véritable palais fortifié). Cependant, cette explication présente un défaut de taille, car nous savons que Charlemagne n’atteignit jamais Séville, comme il ne mit pas davantage les pieds à Espalion ! Pourtant, c’est encore une fois une origine ibérienne que le célèbre archiviste Louis...
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