Le GPS indique pourtant qu’il faut tourner à gauche. Devant, se dévoile un petit chemin en terre, jonché d’ornières et de pierres. Résonnent alors les paroles du châtelain «n’ayez pas peur, la route paraît peu praticable, mais elle est carrossable».
Attaqué de toute part par la floraison printanière des arbustes et des arbres, heureusement en ce samedi 30 avril, l’accès au château de Messilhac se fait sous le soleil. Pour Olivier Dubois, le nouveau propriétaire, ce sentier est une désolation.
Le mauvais état de la chaussée décourage les éventuels visiteurs. «Cela fait dix ans que je me bats pour que la mairie rénove cette route. C’est un chemin communal, mais la municipalité de Raulhac ne veut rien faire. Apparemment, pour le maire, la culture n’est pas une priorité et il ne souhaite pas utiliser l’image de Messilhac pour développer le tourisme». Avançant prudemment, déplaçant une nuée de poussière, une majestueuse grange surgit sur le côté.
À lire : Château de Cruéjouls : l'histoire d'un sauvetage
Ce sont les anciens communs du château, vendus au début du XXe siècle pour renflouer les finances du domaine tenu par la famille de Greils de...
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagement
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.