La pitoyable comédie des 80 km/h trouve son épilogue en Aveyron à l’approche de l’été. Brève rétrospective :
En début de législature, l’exécutif décide de faire ralentir les gueux (c’est nous), qui à l’époque ont encore les moyens de se déplacer en automobile. C’est pour notre bien, et ça doit permettre de rentabiliser les mouchards installés en bord de route. Environ 20.000 panneaux à changer en France, à 500 € l’unité fournie posée (estimation optimiste), 10 millions à notre charge.
Certains parlementaires font remarquer que la Représentation nationale devrait être consultée, et proposent la possibilité pour les Collectivités locales d’adapter les limitations en fonction du contexte.
Qu’à cela ne tienne, la majorité en marche (lente) vote pour ne pas voter : Le 21 juin 2018, elle refuse d’examiner une proposition de loi relative au pouvoir d'adaptation des vitesses maximales autorisées par les Collectivités locales en charge de la circulation. L’Assemblée faisant allégeance à l’arbitraire.
Ce diktat contribue à la “jacquerie” des Gilets Jaunes et provoque de très nombreuses destructions de radars. Coûts en centaines de millions d’euros, à notre charge, sans compter les blessés.
Un après, rétropédalage : La majorité donne compétence aux présidents de département pour relever la vitesse maximale autorisée sur la majeure partie du réseau routier. Pour l’Aveyron, après une première étape, les 6.000 km de routes seront rétablis dans la situation initiale en juin.
Le contribuable n’ose demander si les panneaux d’origine avaient été conservés...
A l’Assemblée, je lutterai contre les contraintes excessives qui pèsent sur les automobilistes et les nouvelles restrictions à nos déplacements que prépare madame Borne.
Godefroy Bès de Berc, candidat VIA investi par Reconquête pour la première circonscription de l’Aveyron.
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