La porte grise s’entrouvre pour laisser échapper une vague de fraîcheur. En ce mercredi 18 mai et ses records de températures caniculaires, la petite épicerie de Lacroix-Barrez se présente comme une oasis. L’allée centrale est séparée par les caisses en bois clair contenant une multitude de bouteilles de vin et par un comptoir avec un Plexiglas qui évoque les deux années sanitaires qu’il a fallu surmonter. Les vitrines réfrigérées aux bordures noires vrombissent. Le froid anesthésie l’odorat qui n’est réveillé que par les effluves du rayon...
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