Pays bordé par les flots, où l’activité fluviale demeure importante, le Finistère s’engage aussi fortement dans la culture que dans l’élevage, ce qui fait dire à certains “tatgozs” (vieux papas) qu’ils sont «paysans bretons» avec insistance.
Sur la jetée, l’œil des “mamgazs” (vieilles mamans) scrute toujours l’horizon, par réflexe. La rebelle, la rivale, la mer a retenu tant d’enfants entre ses bras d’écume que le deuil des Bretonnes se lit à jamais dans le noir de leur robe...
Portsall
L’ancre de l’Amoco-Cadiz retient les regards tandis que derrière les baies vitrées, le mémorial déroule l’histoire du 16 mars 1978 quand tout a basculé.
270.000 tonnes de pétrole brut à la mer sur Men Goulven, à 1.100 mètres environ du phare de Corn-Carhaï, qui allaient toucher plus de 300 km de côtes.
Les dos en frissonnent toujours, les narines semblent encore sentir l’odeur âcre qui s’est infiltrée jusqu’à Brest.
Aujourd’hui, les roches ont retrouvé leur teinte, les varechs qui s’échouent mêlent leurs tentacules aux coquillages et les mouettes se posent sur l’eau sans s’engluer…
Le goémon d’aujourd’hui
Le long de la route touristique, des...
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagement
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.