Maire de La Loubière depuis 2014, mais élue depuis 2001, Magali Bessaou est également conseillère départementale : membre de la majorité départementale, elle est vice-présidente en charge de la jeunesse, des collèges et de l'enseignement supérieur.
Pour les législatives, elle portera les couleurs de la majorité départementale, qui rassemble la droite et le centre (Les Républicains, l'UDI, Union des Démocrates et des Indépendants, et le Nouveau Centre), même si elle ne renie pas son appartenance aux Républicains : «Je suis une femme de droite, attachée aux valeurs de la droite, qui sont simples mais essentielles, le travail, la famille, la terre».
À lire : Législatives. Godefroy Bès de Berc, candidat VIA, investi par Reconquête !
Le mauvais résultat de Valérie Pécresse à la présidentielle l'a surprise et déçue : «C'est une femme brillante, mais il faut croire qu'on cherche plus des orateurs que des gens brillants». Pour Magali Bessaou, «les résultats de l'élection présidentielle montrent que les gens sont un peu en perdition dans leurs choix».
Avec son franc-parler, elle ajoute : «Les électeurs ont confié les clefs du camion à Emmanuel Macron, mais je ne crois pas qu'ils aient envie de lui confier le chargement !». Le troisième tour que représentent les législatives n'est donc pas joué : «Le rôle de l'Assemblée est de contrôler le travail du gouvernement, mais c'est difficile quand on a une majorité disparate».
Directrice de l'association des maires de l'Aveyron, dont elle s'est mise en disponibilité le temps de la campagne, Magali Bessaou revendique sa connaissance des collectivités locales, que, selon elle, son désormais adversaire Stéphane Mazars «connaît très mal». Un reproche qu'elle élargit à la majorité présidentielle : «La ruralité a été la grande oubliée de cette élection, la vraie ruralité, des toutes petites collectivités, pas celle vue de Paris par des technocrates». «Je me suis rendue dans la presque totalité des 70 communes de la circonscription, elles se sentent ni plus ni moins qu'abandonnées», assène l'élue, scandalisée par l'intention d'Emmanuel Macron «de demander 10 milliards d'euros d'économie aux collectivités locales pour rembourser le “quoi qu'il en coûte”».
À lire : Législatives. Stéphane Mazars : "Il est important de donner une majorité au Président"
Et dans cette ruralité, elle souhaite défendre plus particulièrement «notre santé, nos écoles, notre agriculture, mais aussi la gestion de l'urbanisme, pour pouvoir continuer à construire dans nos communes».
Une ruralité qu'elle retrouve chez les élus locaux : «Je suis en admiration devant ceux qui donnent leur temps presque bénévolement, tout comme les responsables d'association». Une ruralité qu'elle souhaite donc représenter à l'Assemblée nationale.
Réunions publiques
10/05 Lioujas - La Loubière (20h salle des Épis - Lioujas) ; 11/05 Saint-Geniez d'Olt (20h salle du cinéma) ; 12/05 Mur-de-Barrez (20h salle des fêtes) ; 17/05 Entraygues (20h salle multiculturelle) ; 18/05 Espalion (20h salle d'animation de Recoules) ; 19/05 Saint-Chély d'Aubrac (20h salle polyvalente) ; 20/05 Laissac (20h salle du rez-de-chaussée de la mairie) ; 30/05 Marcillac (20h salle des fêtes) ; 31/05 Luc - La Primaube (20h) ; 01/06 Saint-Amans-des-Côts (20h salle de réunion de la mairie) ; 02/06 Sainte-Geneviève (20h centre culturel place du Cambon) ; 03/06 Bozouls (20h Espace Denys Puech) ; 07/06 Onet-le-Château (20h La Penchoterie) ; 08/06 Campuac (20h salle des fêtes) ; 09/06 Laguiole (20h salle des fêtes) ; 10/06 Rodez (20h maison des associations, avenue Tarayre).
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.