Quand on visite le village de Belcastel, on a l’étrange impression de se retrouver propulsé dans une époque lointaine qui avait pour nom le Moyen Age. En arpentant la rue qui mène au château, ou en traversant le vieux pont qui enjambe l’Aveyron, on ne serait guère surpris d’y croiser quelque chevalier en armure portant un gonfanon à l’extrémité de sa lance.
Car, ici, chaque pierre nous rappelle cette période épique où les conditions d’une vie âpre, bien souvent rythmée par les conflits, amenaient les habitants, du plus riche au plus pauvre, à invoquer le secours de la religion chrétienne.
Et c’est peut-être pour cette raison qu’avant même de bâtir un imposant château (seul un fortin préexistait au Roc d’Anglars situé à un peu plus d’un kilomètre du village), les Belcastélois s’étaient d’abord préoccupés d’édifier une petite église — au IXe siècle — dédiée à sainte Marie-Madeleine.
Un emplacement stratégique
Mais l’emplacement stratégique, perché au sommet d’un rocher monumental, incita les hommes du XIe siècle à y construire une véritable forteresse. Et ce...
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