À l’issue de leur cycle larvaire, la plupart des ces invertébrés deviennent un insecte.
La durée du cycle larvaire (avant d’arriver au stade de l’éclosion) varie selon les espèces et la rudesse des conditions.
Sans entrer dans d’extrêmes détails, certaines espèces ont un cycle larvaire de 1 an, d’autres de 2 ans et d’autres de 3 ans.
Parmi les espèces de macro-invertébrés benthiques, toutes n’ont pas la même sensibilité face aux pollutions. Certaines sont plus sensibles que d’autres aux polluants et aux divers bouleversements générés par l’activité humaine.
Effectuer des prélèvements strictement normalisés, les (IBGN)1, permet de constater la présence et la densité ou l’absence des espèces sensibles. Si celles-ci sont absentes ou rares, cela peut-être une indication de la dégradation de la qualité de l’eau et du milieu.
Une rivière en très bonne santé écologique peut abriter de 100 à 200 espèces différentes d’invertébrés benthiques constituées principalement de diptères, d’éphéméroptères2, de trichoptères3, de plécoptères4, de petits crustacés et d’oligochètes5.
La densité d’individus toutes espèces confondues peut...
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