En préambule de sa rencontre avec les médias, vendredi 25 février, la préfète de l’Aveyron a accepté d’effectuer un crochet par le sujet ukrainien et les possibles impacts que pourrait avoir cette crise sur l’économie du département.
Si une hausse des prix du gaz, de l’essence et surtout du blé est à prévoir comme sur le reste du territoire national, les principales filières aveyronnaises semblent relativement peu touchées par le flot de sanctions à l’encontre de la Russie, même si quelques grosses entreprises vont être concernées. C’est notamment le cas des sociétés spécialisées dans la distribution de semences céréalières, à l’image de la RAGT, qui travaille à la fois avec la Russie et l’Ukraine.
Par ailleurs, certaines entreprises ont également l’habitude de travailler avec du bois russe, mais «on n’est pas sur des risques de défaut d’approvisionnement, ce sont des marchés qui vont glisser d’un fournisseur à un autre», assure Valérie Michel-Moreaux, qui s’était entretenue la veille avec les acteurs économiques du département sur le sujet.
La préfète se veut, en revanche, plus inquiète quant aux «risques de cyber-attaques ou de désinformation dans des périodes particulièrement sensibles comme les échéances électorales et démocratiques». La représentante de l’Etat appelle à la vigilance face aux “fake news” et à la sur-réactivité dans cette période qui est «plus qu’un envahissement».
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