La solidarité entre Aveyronnais est une des valeurs ancestrales de notre Rouergue, d’autant plus qu’elle est également partagée par les chrétiens, religion très largement majoritaire dans le nord du département. Pour ne citer que trois exemples, c’est essentiellement grâce à une entente, souvent tacite, entre fournisseurs et clients originaires d’un même terroir, que les Aveyronnais ont conquis à partir de la fin du XIXe siècle les cafés et les restaurants de Paris. C’est grâce aussi à cette solidarité que la dure captivité des prisonniers de guerre 39/45 fut atténuée et que certaines évasions, entre Aveyronnais, ont pu avoir lieu et entraîner de très belles épopées. Enfin, pour avoir rendu visite récemment à ma famille de Pigüé, en Argentine, j’ai pu constater la très grande cohésion perdurant entre les descendants de l’expédition Clément Cabanettes de la fin du XIXe siècle. Mais celle-ci...
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