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Santé. Prélèvements nasopharyngés : un geste risqué ?

Santé.

<strong></strong>Santé. Prélèvements nasopharyngés : un geste risqué ?
Tests PCR, tests antigéniques ou autotests. Ces différents modes de prélèvement nécessitent de passer par le désagréable écouvillonnage nasal. Mais alors, ce geste peut-il générer des risques pour la santé ? Bien sûr, dans la très grande majorité des cas, les prélèvements se déroulent sans encombre. Et quand un problème survient ? «Si certaines complications peuvent être considérées comme bénignes (désagrément, douleur ou saignement), de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite», décrivait déjà l’Académie de médecine en avril 2021. Des données à prendre en compte d’autant plus rigoureusement aujourd’hui alors que le recours aux tests devient un geste de routine.
Quelles précautions prendre ?
Avant d’effectuer un test nasopharyngé et pour éviter tout risque de lésion :
— Assurez-vous que vous ne souffrez d’aucun «antécédents accidentels ou chirurgicaux de la sphère ORL pouvant modifier l’anatomie des cavités nasales et sinusales», décrit l’Académie de médecine. «Les interventions concernant la cloison, le cornet nasal inférieur et les sinus de la face» s’avèrent particulièrement à risque. A ce sujet, la HAS recommande les tests oropharyngés, au cours desquels l’écouvillon est introduit au fond de la gorge, en cas de contre-indication aux tests nasopharyngés, pour les patients asymptomatiques ;
— Lors du prélèvement, vérifiez que votre tête ne se trouve pas en position «d’hyperextension», et essayez de la maintenir dans la position la plus naturelle possible, «le menton parallèle au sol» ;
— Lors de l’introduction de l’écouvillon, il s’agit pour le spécialiste, ou pour vous lors d’un autotest, de «suivre horizontalement le plancher de la cavité nasale et ne le dévier en aucun cas vers le haut, en direction de la base du crâne».
En cas d’autotests, le risque est de ne pas aller assez loin dans la cavité nasale et donc d’effectuer un prélèvement non fiable. Ou à l’inverse de pousser le coton-tige trop loin : le geste peut alors devenir «dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction».

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