«Ici, c’est la neige qui a été ma plus grande surprise !» reconnaît André Théron, avant de poursuivre : «À Rodez, quand il neigeait nous avions une vingtaine de centimètres dans les rues. Pas plus ! À Aulos, c’était plus d’un mètre qu’il fallait dégager à la pelle pour rejoindre la route nationale, la seule, à l’époque, que les Ponts et Chaussées de Laguiole ouvraient». Et d’ajouter que l’hiver Paul Niel, son beau-père, laissait sa voiture au Pouget, au Café Albin. Quand il voulait se rendre à Espalion ou à Rodez, il quittait la ferme dans la tourmente, en selle sur la jument Charlotte, en compagnie du chien Porto. Puis, quand il avait démarré le moteur, il abandonnait les animaux qui, tranquillement, reprenaient le chemin d’Aulos, à gauche en montant sur Aubrac, après le Pouget…
À son retour, Paul Niel laissait à nouveau sa voiture au Pouget, et M. Albion le ramenait chez lui.
Aulos n’est pas un hameau au milieu des pâtures. C’est une grosse ferme où une route étroite grimpe jusqu’à un chemin...
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