La famille Plagnard est connue depuis des siècles dans l’Aubrac ; originaires de La Planhe, entre Salgues et Saint-Chély d’Aubrac beaucoup de ses membres ont essaimé dans la région des Boraldes.
A la fin du Moyen âge, un Pierre Planhard est le «coq» du village de La Bastide d’Aubrac, un autre est notaire à Prades... On retrouve même un Pierre Planhard marchand à Rodez, mais le lien familial n’est pas avéré... Au-delà de leur atavisme paysan, les Plagnard ont toujours eu à cœur de faire des études et ont occupé des fonctions élevées dans les lieux où ils résidaient, en particulier en leur fief de Prades d’Aubrac, dont Joseph Plagnard est maire à la fin du XIXe siècle. Plus près de nous, Ernest Plagnard se fera connaître par sa réussite dans la haute administration de la police, mais également par de nombreuses publications sur sa petite patrie dont on retiendra les précieux «Contes de l’Aubrac». Mais son fils, Pierre Plagnard, né le 25 août 1913, aura une existence bien plus aventureuse... Après de brillantes études, il intègre en 1935 l’Ecole Nationale d’Agriculture de Grignon, obtient son diplôme deux ans plus tard, effectue son service militaire en qualité de conducteur et s’apprête à entrer dans la vie active comme ingénieur en agronomie tropicale. Hélas nous sommes en 1939, période de tension militaire, et dès le 23 mars il est mobilisé à Lunel (Hérault). Lorsque la guerre éclate, début septembre, il est affecté au service du Train automobile et dirigé dans les Ardennes, à Ogneville. La «drôle de guerre», qui voit les soldats des deux camps rester l’arme au pied, ne l’amuse pas du tout et l’inaction lui pèse... Alors, au début de 1940 il décide de se porter volontaire pour les TOE (Théâtres d’Opérations Extérieures) en espérant voir du pays et… de l’action. Au bout de quelques semaines sa demande est finalement prise en compte. On a besoin de lui dans le Grand Nord scandinave !
En effet, au mois d’avril 1940 les...
A la fin du Moyen âge, un Pierre Planhard est le «coq» du village de La Bastide d’Aubrac, un autre est notaire à Prades... On retrouve même un Pierre Planhard marchand à Rodez, mais le lien familial n’est pas avéré... Au-delà de leur atavisme paysan, les Plagnard ont toujours eu à cœur de faire des études et ont occupé des fonctions élevées dans les lieux où ils résidaient, en particulier en leur fief de Prades d’Aubrac, dont Joseph Plagnard est maire à la fin du XIXe siècle. Plus près de nous, Ernest Plagnard se fera connaître par sa réussite dans la haute administration de la police, mais également par de nombreuses publications sur sa petite patrie dont on retiendra les précieux «Contes de l’Aubrac». Mais son fils, Pierre Plagnard, né le 25 août 1913, aura une existence bien plus aventureuse... Après de brillantes études, il intègre en 1935 l’Ecole Nationale d’Agriculture de Grignon, obtient son diplôme deux ans plus tard, effectue son service militaire en qualité de conducteur et s’apprête à entrer dans la vie active comme ingénieur en agronomie tropicale. Hélas nous sommes en 1939, période de tension militaire, et dès le 23 mars il est mobilisé à Lunel (Hérault). Lorsque la guerre éclate, début septembre, il est affecté au service du Train automobile et dirigé dans les Ardennes, à Ogneville. La «drôle de guerre», qui voit les soldats des deux camps rester l’arme au pied, ne l’amuse pas du tout et l’inaction lui pèse... Alors, au début de 1940 il décide de se porter volontaire pour les TOE (Théâtres d’Opérations Extérieures) en espérant voir du pays et… de l’action. Au bout de quelques semaines sa demande est finalement prise en compte. On a besoin de lui dans le Grand Nord scandinave !
1940 : Dans les fjords de Norvège...
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