Nous poursuivons aujourd'hui notre étude de la scène de vénerie (figurant sur la façade du Grand Veneur), laquelle contient trois sujets principaux dont nous allons nous efforcer de faire l’analyse.
En commençant toujours par la gauche, notre regard se porte sur un sanglier qu’un chien vient de débusquer d’une forêt symbolisée par un arbre unique. Si nous savons déjà que le chien est un dominicain, nous pouvons imaginer que le sanglier solitaire figure un «parfait». Mais l’arbre est aussi chargé de sens. Regardons-le bien : ses branches et ses feuilles se replient sur elles-mêmes, peut-être pour nous signifier que, durant cette période de persécution, l’enseignement du catharisme ne pouvait plus se transmettre que dans la plus grande des clandestinités, l’arbre s’efforçant alors de cacher ce qui devait l’être.
La petite scène suivante, située au beau milieu de la façade, nous montre un chien venant de perdre la trace de sa proie, celle-ci, un...
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