Après avoir vu dans le précédent épisode comment les Cathares furent associés aux tisserands, retournons à Cordes où l’atelier de tissage fondé par Pierre de Caussade, Grimaud Donadeu et Pierre du Camp ne tarde pas à accueillir des apprentis et, surtout, des croyants cathares désireux d’être conduits sur la «bonne voie» grâce à l’enseignement dispensé par ces chrétiens gnostiques.
C’est ainsi que l’on pouvait y croiser des gens issus de toutes les couches sociales, y compris de la noblesse locale, comme ce chevalier cordais ayant pour nom Guillaume de Virac. Du reste, le chevalier avait pris l’habitude de saluer les «parfaits» (1) rencontrés en ce lieu d’une façon toute particulière. Reconnaissant en eux l’esprit saint qui les habitait, il réclamait leur bénédiction de la façon suivante : après s’être agenouillé, Guillaume de Virac prononçait à trois reprises le mot «benedicite», puis ajoutait : «Benedicite, domini, orate Deum pro...
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