Trente années après l’arrestation des Templiers débutait la guerre de Cent ans où, encore une fois, Najac se retrouva au cœur des événements.
Au milieu du XIVe siècle, le Prince noir, fils du roi d’Angleterre Edouard III, parcourait la région en se livrant à ses occupations favorites : le pillage. Après s’être emparé de Saint-Antonin-Noble-Val, qui faisait alors partie du Rouergue, il n’osa s’attaquer à Najac qui finit, pourtant, par tomber entre ses mains. De fait, par le traité de Brétigny, en date du 8 mai 1360, plusieurs provinces furent cédées à la couronne d’Angleterre, dont le Rouergue avec, bien entendu, Najac.
Au commencement de l’occupation anglaise — le 9 février 1362 — les Najacois n’eurent pas vraiment motif de se plaindre, le commissaire du roi d’Angleterre, Jean Chandos, les ayant assurés qu’il ne changerait rien aux coutumes de la ville. Mais au mois de juillet 1367, les troupes anglaises, profitant peut-être de l’éloignement de leur chef, David...
Au milieu du XIVe siècle, le Prince noir, fils du roi d’Angleterre Edouard III, parcourait la région en se livrant à ses occupations favorites : le pillage. Après s’être emparé de Saint-Antonin-Noble-Val, qui faisait alors partie du Rouergue, il n’osa s’attaquer à Najac qui finit, pourtant, par tomber entre ses mains. De fait, par le traité de Brétigny, en date du 8 mai 1360, plusieurs provinces furent cédées à la couronne d’Angleterre, dont le Rouergue avec, bien entendu, Najac.
Pillages et privilèges
Au commencement de l’occupation anglaise — le 9 février 1362 — les Najacois n’eurent pas vraiment motif de se plaindre, le commissaire du roi d’Angleterre, Jean Chandos, les ayant assurés qu’il ne changerait rien aux coutumes de la ville. Mais au mois de juillet 1367, les troupes anglaises, profitant peut-être de l’éloignement de leur chef, David...
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