De retour à Paris, Denys Puech va véritablement entamer sa carrière de sculpteur. Du reste, les commandes ne tardent pas à affluer, provenant aussi bien de particuliers que de l’Etat. Bien entendu, notre Aveyronnais est talentueux et son succès, par conséquent, amplement mérité. Mais, pour être objectif, il nous faut aussi reconnaître que Denys bénéficia d’appuis haut placés qui contribuèrent à sa bonne fortune. Dans un épisode précédent, nous avons vu qu’Emile Maruéjouls, homme politique villefranchois, avait, dès le début, soutenu le jeune prodige. Or, en 1889, Maruéjouls est élu député de l’Aveyron, ce qui ne manquera pas d’ouvrir de nouvelles portes à Denys Puech, comme le remarque très justement Chabrier dans un courrier adressé à son protégé : «Voici Maruéjouls élu député, vous allez avoir là un appui sérieux car il est probable qu’il prendra à la Chambre la spécialité des questions d’art». Il est vrai que Maruéjouls se passionne pour les disciplines...
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