Depuis son installation à l’Harmas, il semblait que la vie de Jean-Henri Fabre s’écoulât désormais à la façon d’un long fleuve tranquille. Pourtant, après plusieurs années à bénéficier de revenus substantiels, l’entomologiste de Sérignan vit de nouveau approcher le spectre de la pauvreté. La mévente de ses livres en était bien évidemment la cause ; eux qui lui rapportaient naguère plus de 15.000 francs par an, ne lui permettaient plus d’assurer sa subsistance.
Ses livres scolaires, tout d’abord, étaient délaissés au profit d’ouvrages mieux adaptés aux nouveaux programmes, même si les auteurs des ouvrages en question n’hésitaient pas à copier éhontément les écrits de notre génial naturaliste. Il en allait pareillement de ses «Souvenirs entomologiques» qui, bien qu’accessibles à tous, n’étaient pas connus du grand public et semblaient donc n’intéresser qu’une certaine élite, peu nombreuse par définition. Ce qui fit, un jour, écrire à Fabre, dans une lettre adressée à son frère en date du 4 février 1900 : «Pareil travail dont serait fier...
L’avenir s’éclaircit pour notre savant
Ses livres scolaires, tout d’abord, étaient délaissés au profit d’ouvrages mieux adaptés aux nouveaux programmes, même si les auteurs des ouvrages en question n’hésitaient pas à copier éhontément les écrits de notre génial naturaliste. Il en allait pareillement de ses «Souvenirs entomologiques» qui, bien qu’accessibles à tous, n’étaient pas connus du grand public et semblaient donc n’intéresser qu’une certaine élite, peu nombreuse par définition. Ce qui fit, un jour, écrire à Fabre, dans une lettre adressée à son frère en date du 4 février 1900 : «Pareil travail dont serait fier...
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