Dans le précédent épisode, nous avons vu Jean-Henri Fabre s’installer à «l’Harmas», une propriété d’environ 95 ares dont il fit l’acquisition, des consorts Dianous, moyennant le prix de 7.200 francs, aux termes d’un acte reçu par Maître Latour, notaire à Camaret-sur-Aygues (Vaucluse), le 19 février 1879. En ce lieu, situé sur la commune de Sérignan (aujourd’hui appelée Sérignan-du-Comtat), Jean-Henri Fabre va assouvir sa passion pour le monde des insectes en se livrant à de multiples observations et à de non moins nombreuses expériences, faisant ainsi progresser la science entomologique comme personne avant lui ne l’avait encore fait. Mais avant de nous pencher sur les activités de notre naturaliste, rappelons ici quelques événements, rencontres et autres occupations ou loisirs qui vinrent ponctuer sa vie à l’Harmas.
La vie quotidienne à l’Hermas
À son arrivée, Jean-Henri Fabre fit la connaissance de deux hommes qui, tout en se mettant à son service, allaient devenir, pour lui, de véritables amis. Le premier, du nom de Favier, aida notre savant à défricher l’Harmas et à créer un potager. C’est aussi...
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