A Avignon, Jean-Henri Fabre voit peu à peu sa situation financière s’améliorer. De fait, son talent (un de plus) de dessinateur étant désormais reconnu, on lui offre, au lycée, le poste de maître des Travaux Graphiques. La ville elle-même n’est pas en reste : après avoir fait de lui le conservateur du musée Requien, elle lui confie des cours d’adultes municipaux dispensés dans les locaux de l’ancienne église Saint-Martial. De sorte que ses appointements ne sont pas loin d’approcher maintenant les 4.000 francs et qu’il n’est donc plus obligé de donner des cours particuliers. Malheureusement, ses nouvelles fonctions ne lui laissent guère plus de temps qu’auparavant. Aussi, attend-il avec impatience le jeudi — ancien jour de repos à l’Education nationale — pour se livrer à ses sacro-saintes recherches.
Des explorations en équipe
Parmi ses lieux favoris se trouve Le Pontet, localité située à seulement sept kilomètres d’Avignon et où il a le plaisir de retrouver son père qui, après ses nombreuses expériences désastreuses en tant que cafetier, s’est installé définitivement en cet endroit après avoir trouvé un emploi...
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