Voilà donc Jean-Henri Fabre de retour dans cette ville d’Avignon qu’il a connue lorsqu’il était étudiant à l’Ecole Normale. Cette fois, c’est en tant que professeur qu’il retourne dans cette cité.
Le prof de physique devient docteur
Le lycée d’Avignon lui a effectivement offert un poste de professeur de physique adjoint aux appointements de 1.600 francs par an, soit 200 francs de moins que le salaire qu’il percevait à Ajaccio. Or, avec cinq enfants et une femme à nourrir, les soucis d’argent ne vont pas tarder à le hanter de nouveau. Pour pallier le manque d’argent, Fabre donne des cours particuliers, mais cette tâche le rebute. Ce n’est pas qu’il n’aime pas enseigner — bien au contraire, il excelle dans ce domaine —, mais le temps consacré à ses élèves constitue autant d’heures qu’il ne peut employer à ses recherches, véritable moteur de sa vie. Aussi, songe-t-il à intégrer l’enseignement supérieur, aspirant à une chaire de faculté qui lui permettrait de «parler bêtes et plantes»....
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagement
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.