Nous retrouvons Jean-Henri Fabre à l’Ecole Normale d’Avignon où il est entré à l’âge de dix-sept ans. S’il peut enfin manger à sa faim, le programme de l’école semble, par contre, l’ennuyer au plus haut point, tant celui-ci est élémentaire (n’oublions pas que nous avons affaire à un surdoué), se résumant le plus souvent à trois matières principales : l’orthographe, l’arithmétique et la géométrie. Aussi, pendant que l’on procède à la correction d’une dictée, son attention est-elle attirée par bien autre chose, préférant, notamment, étudier le dard d’une guêpe ! Quant aux jours de repos et autres vacances, ceux-ci sont employés à explorer les magnifiques campagnes du Comtat Venaissin, Jean-Henri n’hésitant pas à partir à pied en excursion jusqu’à la Fontaine de Vaucluse distante de plus de trente kilomètres.
L’art d’apprendre du jeune Fabre
Déjà, le naturaliste pointe, en lui, le bout de son nez, s’intéressant aussi bien à la faune qu’à la flore et rentrant bien souvent de ses expéditions les poches remplies de fossiles. La poésie a...
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagement
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.