C’est une initiative des paroissiens qui ont créé ce marché des Saveurs pour mettre à l’honneur les producteurs et leur savoir-faire. Mais aussi valoriser les circuits courts et l’agriculture biologique.
Les liens entre Paris et l’Aveyron étant toujours aussi vivace, ce sont deux expatriés aveyronnais, originaires du plateau qui ont proposé de tenir bénévolement un stand avec les produits de l’Aveyron et surtout de proposer pour le déjeuner le célèbre aligot-saucisse. C’est ainsi que le Laguiole, la fouace, la saucisse et le foie gras sont devenus les rois de ce marché.
Midi. Les gourmands attendent avec impatience le déjeuner. Ils filment et regardent avec des yeux écarquillés l’aligot filer. "Préparez-vous pour la levée des couleurs", lancent avec joie les visiteurs devant les fils d’aligot.
"C'est du cantal ?"
Après 160 parts de servies, les curieux promènent leurs regards sur les différents produits proposés. "C’est du Cantal ?", il faut alors raconter l’histoire du Laguiole de Daniel Pègues dont la ferme est en biodynamie, vanter le foie gras de la Drosera Gourmande ou expliquer la différence entre une fouace et une brioche.
L’aligot et les produits aveyronnais séduisent. Il faut dire que ce déjeuner est attendu. Les habitués se bousculent pour prendre une part. Les réactions sont unanimes, se sont des produits de qualité.
Le champagne, le vin, le miel, les glaces et autres produits participent au succès de ce marché.
Mais, les Rungissois devront patienter une année pour déguster de nouveau l’aligot du marché des Saveurs. Et ainsi perpétuer, autour de ce plat, les liens entre l’Aveyron et Paris.
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