Après avoir évoqué dans le précédent épisode (lire par ailleurs) l’hécatombe des ecclésiastiques aveyronnais due à la seule mise en place de la Constitution civile du clergé, nous allons suivre, aujourd’hui, le "chemin de croix" d’un prêtre rouergat sous la Révolution, celui de Jean Antoine Azémar, lequel eut à subir la détention et la déportation.
La prison pour 700 prêtres…
Né à Viarouge, commune de Ségur (dans le Lévézou), le 29 avril 1751, Jean Azémar entra, en 1768, au petit séminaire de Saint-Geniez-d’Olt. Après avoir poursuivi ses études au grand séminaire de Rodez, il confirma sa vocation ecclésiastique en entrant dans les ordres. Ordonné prêtre le 15 décembre 1777, il fut ensuite nommé vicaire à Saint-Agnan, commune de Ségur, le 15 juin 1779. Bien plus tard, lorsqu’on imposa aux prêtres de prêter serment à la Constitution civile, M. Masson, curé de Saint-Agnan, et M. Azémar, vicaire de la même paroisse, comme dit plus haut, crurent, comme quelques-uns de leurs confrères, satisfaire...
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