L’année 1852 s’annonce fatidique pour Mère Emilie dont les problèmes de santé s’aggravent. Du reste, ce sera sa dernière année de vie sur Terre.
Dès le mois de mars, son œil gauche est attaqué par un ulcère qui la fait terriblement souffrir. Dans le même temps, elle perd tout appétit, au point qu’elle ne s’alimente presque plus et que ses forces commencent à l’abandonner. Mais, en contrepartie, elle n’est plus tourmentée par ces tentations qui étaient apparues au mois d’août 1820, ce qui constitua, pour Mère Emilie, un formidable soulagement : «Me trouvant dans un grand état de paix, j’ai compris que le bon Dieu voulait me retirer de ce monde et me procurer, par cette paix, une plus grande ardeur pour aller à lui.» Après une chute au mois de juillet, son état empire, laissant présager une issue fatale à plus ou moins long terme.
Et puis arrive cette fameuse matinée du 3 septembre où Mère Emilie se présente au confessionnal. L’abbé Fabre qui la reçoit remarque immédiatement que quelque chose a changé chez elle, mais il ne...
Dès le mois de mars, son œil gauche est attaqué par un ulcère qui la fait terriblement souffrir. Dans le même temps, elle perd tout appétit, au point qu’elle ne s’alimente presque plus et que ses forces commencent à l’abandonner. Mais, en contrepartie, elle n’est plus tourmentée par ces tentations qui étaient apparues au mois d’août 1820, ce qui constitua, pour Mère Emilie, un formidable soulagement : «Me trouvant dans un grand état de paix, j’ai compris que le bon Dieu voulait me retirer de ce monde et me procurer, par cette paix, une plus grande ardeur pour aller à lui.» Après une chute au mois de juillet, son état empire, laissant présager une issue fatale à plus ou moins long terme.
Les derniers moments d’Emilie
Et puis arrive cette fameuse matinée du 3 septembre où Mère Emilie se présente au confessionnal. L’abbé Fabre qui la reçoit remarque immédiatement que quelque chose a changé chez elle, mais il ne...
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