Avec le début des années 1830 revient le temps des fondations. En effet, en 1832, soit dix ans après la fondation de la maison d’Aubin, Mère Emilie va être amenée à se rendre à Livinhac (aujourd’hui Livinhac-le-Haut) pour y établir une maison de la Sainte Famille qui englobera une petite communauté de religieuses déjà installée dans ce lieu. La communauté en question porte le nom de «Filles de l’union de saint François de Sales».
A l’instar des Sœurs de la Sainte Famille, ces pieuses filles, toutes originaires de la campagne environnante, pratiquent la charité et s’emploient à instruire les enfants de sexe féminin, même si leur enseignement se limite au catéchisme et à l’apprentissage de la lecture. Le reste de leur temps, elles l’emploient aux travaux manuels, s’impliquant tout particulièrement dans les travaux des champs. Mais leur supérieure, Sœur Séraphine, aspire à une vie spirituelle bien plus élevée. Aussi, va-t-elle demander à l’évêque de Rodez, Monseigneur Pierre Giraud, de...
A l’instar des Sœurs de la Sainte Famille, ces pieuses filles, toutes originaires de la campagne environnante, pratiquent la charité et s’emploient à instruire les enfants de sexe féminin, même si leur enseignement se limite au catéchisme et à l’apprentissage de la lecture. Le reste de leur temps, elles l’emploient aux travaux manuels, s’impliquant tout particulièrement dans les travaux des champs. Mais leur supérieure, Sœur Séraphine, aspire à une vie spirituelle bien plus élevée. Aussi, va-t-elle demander à l’évêque de Rodez, Monseigneur Pierre Giraud, de...
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