Constatée dans de nombreux pays et pour de nombreux produits, la hausse des prix va-t-elle entraîner l’augmentation des salaires ? Rien n’est moins sûr.
La hausse des prix est un phénomène mondial. On l’observe aux États-Unis, en Chine et dans l’Union européenne. Il n’est donc pas étonnant que la France soit elle aussi touchée. Cette inflation s’explique par les pénuries de divers produits industriels et par la hausse des matières premières, qu’il s’agisse des métaux, de l’électricité, du gaz…
Les consommateurs français constatent ces hausses et voient leur pouvoir d'achat diminuer. Cette inflation est encore plus douloureuse pour tous ceux – ouvriers, employés, artisans – qui ont réduit leur temps de travail pendant les confinements. Il serait donc logique d’augmenter les salaires, en commençant par les plus bas.
Plusieurs candidats à la présidentielle ont déjà fait des propositions. Anne Hidalgo, candidate socialiste, voudrait doubler en cinq ans le salaire des enseignants. Jean-Luc Mélenchon propose de faire passer le SMIC net à 1 400 euros par mois, soit une augmentation de 13,7 %. Arnaud Montebourg est quant à lui partisan d’une hausse de 10 % de l’ensemble des salaires.
Il faut préciser que ces trois personnalités ont très peu de chances d’être élues et que les candidats éligibles font mine d’oublier que ce n’est pas le président de la République mais le gouvernement qui peut agir en faveur de l’augmentation des salaires. Mais dans les circonstances actuelles, un gouvernement aussi bien intentionné soit-il, n’est pas maître du jeu. D’abord parce que les rapports de force sont depuis quarante ans favorables aux employeurs, face auxquels les syndicats ne parviennent pas à s’imposer. Ensuite et surtout parce que la France est depuis vingt ans dans la zone euro, qui exclut les dévaluations monétaires favorables aux exportations et protectrices du marché intérieur. La compétition économique entre les nations incite donc à une politique de bas salaires et de baisse des cotisations sociales.
Après les belles promesses électorales, les vainqueurs nous rappelleront, comme d’habitude, les dures contraintes du système qu'ils ont adopté.
La hausse des prix est un phénomène mondial. On l’observe aux États-Unis, en Chine et dans l’Union européenne. Il n’est donc pas étonnant que la France soit elle aussi touchée. Cette inflation s’explique par les pénuries de divers produits industriels et par la hausse des matières premières, qu’il s’agisse des métaux, de l’électricité, du gaz…
Les consommateurs français constatent ces hausses et voient leur pouvoir d'achat diminuer. Cette inflation est encore plus douloureuse pour tous ceux – ouvriers, employés, artisans – qui ont réduit leur temps de travail pendant les confinements. Il serait donc logique d’augmenter les salaires, en commençant par les plus bas.
Plusieurs candidats à la présidentielle ont déjà fait des propositions. Anne Hidalgo, candidate socialiste, voudrait doubler en cinq ans le salaire des enseignants. Jean-Luc Mélenchon propose de faire passer le SMIC net à 1 400 euros par mois, soit une augmentation de 13,7 %. Arnaud Montebourg est quant à lui partisan d’une hausse de 10 % de l’ensemble des salaires.
Il faut préciser que ces trois personnalités ont très peu de chances d’être élues et que les candidats éligibles font mine d’oublier que ce n’est pas le président de la République mais le gouvernement qui peut agir en faveur de l’augmentation des salaires. Mais dans les circonstances actuelles, un gouvernement aussi bien intentionné soit-il, n’est pas maître du jeu. D’abord parce que les rapports de force sont depuis quarante ans favorables aux employeurs, face auxquels les syndicats ne parviennent pas à s’imposer. Ensuite et surtout parce que la France est depuis vingt ans dans la zone euro, qui exclut les dévaluations monétaires favorables aux exportations et protectrices du marché intérieur. La compétition économique entre les nations incite donc à une politique de bas salaires et de baisse des cotisations sociales.
Après les belles promesses électorales, les vainqueurs nous rappelleront, comme d’habitude, les dures contraintes du système qu'ils ont adopté.
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