Depuis plusieurs semaines, le bruit court que le terrain de tennis serait supprimé à l'occasion des travaux qui sont en cours autour du Foirail. Une étrange rumeur, puisque dans le dernier journal municipal, daté de février 2021, il est bien précisé, sur un plan et dans le texte présentant le projet, que le court doit être rénové.
Une rénovation qui semble d'une part indispensable, et d'autre part évidente quand on sait que de nombreux Saint-Cômois et vacanciers continuent de pratiquer le tennis sur ce court, malgré le mauvais état de la surface de jeu et des grillages.
Renseignements pris du côté de la mairie, on apprend qu'effectivement la rénovation du court de tennis n'est plus d'actualité. Contacté, le maire évoque l'architecte, qui a «indiqué qu'il fallait reprendre tout le bas [du tennis] » et ajoute que «du coup, on a pris la décision de le supprimer et de privilégier l'espace pour un city park et un pump track». Précisons que le “city park”, terrain multisports, était bien prévu à côté du tennis, où le terrain a été récemment terrassé. En ce qui concerne le “pump track”, piste à bosses pour VTT ou BMX, ils sont en général d'une surface minimum de 400 m 2, alors qu'un court de tennis en fait la moitié. Alors pourquoi pas un pump track, mais l'endroit est-il bien choisi ?
En ce qui concerne la pratique du tennis et le court en lui-même, qui appartient à la commune, une association existe dont le rôle était de vendre des cartes d'abonnement ou bien des locations à l'heure. Le siège était au café Verdier, et aujourd'hui à la Brasserie du Théron. Mais l'association est plus ou moins inactive au vu de l'état du terrain, et n'encaisse plus de paiement depuis plusieurs années, tout en continuant d'assurer le court, toujours utilisé, même si aucun décompte officiel ne permet de chiffrer le nombre d'utilisateurs. L'association est même en mesure d'apporter une aide financière à la réfection du terrain. Une association qui n'a pas été informée de la décision de supprimer le court.
Quant au coût des travaux de rénovation, il semble qu'une reprise de la surface (bouchage et peinture) et des grillages était suffisante, et que l'association disposait de fonds, en totalité ou en partie. Mais même si la réfection est plus lourde, rappelons que le coût du plateau des sports au Foirail — sujet qui tient à cœur au maire qui a tenu à y rassembler tous les équipements sportifs et qu'il défend depuis 2018 —, s'élève à 415.356 euros, dont 83.000 euros “seulement” à la charge de la commune. La réfection du court y est déjà prévue, alors que l'installation d'un pump track non.
Enfin, comme l'évoque Gilbert Chauchard, président du Tennis Club d'Espalion, qui utilisait le terrain de Saint-Côme il y a quelques années pour donner des cours, «un terrain de tennis, c'est comme une piscine, c'est un équipement touristique attractif», tout en précisant qu'il est pour l'entretien et le maintien des équipements que trop de communes négligent. Celui du Nayrac a d'ailleurs été refait récemment. D'autant que les pratiquants en vacances qui disposent de l'application Ten'Up, développée par la Fédération de tennis, sont informés des terrains accessibles à proximité de leur lieu de vacances. Et bien entendu les habitués savent qu'il y a cet équipement à Saint-Côme.
Peut-être est-il encore temps de sauver ce court de tennis, d'autant que la question n'a pas été débattue en conseil municipal.
Une rénovation qui semble d'une part indispensable, et d'autre part évidente quand on sait que de nombreux Saint-Cômois et vacanciers continuent de pratiquer le tennis sur ce court, malgré le mauvais état de la surface de jeu et des grillages.
Renseignements pris du côté de la mairie, on apprend qu'effectivement la rénovation du court de tennis n'est plus d'actualité. Contacté, le maire évoque l'architecte, qui a «indiqué qu'il fallait reprendre tout le bas [du tennis] » et ajoute que «du coup, on a pris la décision de le supprimer et de privilégier l'espace pour un city park et un pump track». Précisons que le “city park”, terrain multisports, était bien prévu à côté du tennis, où le terrain a été récemment terrassé. En ce qui concerne le “pump track”, piste à bosses pour VTT ou BMX, ils sont en général d'une surface minimum de 400 m 2, alors qu'un court de tennis en fait la moitié. Alors pourquoi pas un pump track, mais l'endroit est-il bien choisi ?
Un équipement touristique
En ce qui concerne la pratique du tennis et le court en lui-même, qui appartient à la commune, une association existe dont le rôle était de vendre des cartes d'abonnement ou bien des locations à l'heure. Le siège était au café Verdier, et aujourd'hui à la Brasserie du Théron. Mais l'association est plus ou moins inactive au vu de l'état du terrain, et n'encaisse plus de paiement depuis plusieurs années, tout en continuant d'assurer le court, toujours utilisé, même si aucun décompte officiel ne permet de chiffrer le nombre d'utilisateurs. L'association est même en mesure d'apporter une aide financière à la réfection du terrain. Une association qui n'a pas été informée de la décision de supprimer le court.
Quant au coût des travaux de rénovation, il semble qu'une reprise de la surface (bouchage et peinture) et des grillages était suffisante, et que l'association disposait de fonds, en totalité ou en partie. Mais même si la réfection est plus lourde, rappelons que le coût du plateau des sports au Foirail — sujet qui tient à cœur au maire qui a tenu à y rassembler tous les équipements sportifs et qu'il défend depuis 2018 —, s'élève à 415.356 euros, dont 83.000 euros “seulement” à la charge de la commune. La réfection du court y est déjà prévue, alors que l'installation d'un pump track non.
Enfin, comme l'évoque Gilbert Chauchard, président du Tennis Club d'Espalion, qui utilisait le terrain de Saint-Côme il y a quelques années pour donner des cours, «un terrain de tennis, c'est comme une piscine, c'est un équipement touristique attractif», tout en précisant qu'il est pour l'entretien et le maintien des équipements que trop de communes négligent. Celui du Nayrac a d'ailleurs été refait récemment. D'autant que les pratiquants en vacances qui disposent de l'application Ten'Up, développée par la Fédération de tennis, sont informés des terrains accessibles à proximité de leur lieu de vacances. Et bien entendu les habitués savent qu'il y a cet équipement à Saint-Côme.
Peut-être est-il encore temps de sauver ce court de tennis, d'autant que la question n'a pas été débattue en conseil municipal.
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