Alors que le procès d'Albi — celui ayant envoyé Bastide, Jausion et Collard à la guillotine — restait comme une plaie ouverte dans le cœur des Ruthénois, le remords ne tarda pas à venir hanter les principaux accusateurs. Tel fut le cas de Bousquier qui, sur le point de mourir, demanda à soulager sa conscience.
Le 21 septembre 1821, à l'Hôtel-Dieu de Rodez où Bousquier agonisait, on fit venir auprès de lui l'aumônier qui nota scrupuleusement la déclaration du mourant dans les termes ci-après littéralement rapportés : «Je, soussigné, étant au lit de mort, voulant apaiser le remords de ma conscience et réparer, autant qu’il est possible, les torts que je puis avoir faits, déclare devant Dieu, qui connaît le fond de mon cœur et qui sait que je ne mens point, que tout ce que j’ai dit relativement à l’assassinat de M. Fualdès, soit devant la cour d’assises de Rodez, soit devant celle d’Albi, est entièrement faux ; que ce n’est que la crainte de la mort dont j’étais menacé qui m’a engagé à dire que...
Des aveux bien tardifs
Le 21 septembre 1821, à l'Hôtel-Dieu de Rodez où Bousquier agonisait, on fit venir auprès de lui l'aumônier qui nota scrupuleusement la déclaration du mourant dans les termes ci-après littéralement rapportés : «Je, soussigné, étant au lit de mort, voulant apaiser le remords de ma conscience et réparer, autant qu’il est possible, les torts que je puis avoir faits, déclare devant Dieu, qui connaît le fond de mon cœur et qui sait que je ne mens point, que tout ce que j’ai dit relativement à l’assassinat de M. Fualdès, soit devant la cour d’assises de Rodez, soit devant celle d’Albi, est entièrement faux ; que ce n’est que la crainte de la mort dont j’étais menacé qui m’a engagé à dire que...
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