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Histoire. Retour sur l'affaire Fualdès (épisode X)

Histoire.

Histoire. Retour sur l'affaire Fualdès (épisode X)
Lithographie de 1818 représentant Collard. Collection Musée Fenaille, Rodez. Photo Thierry Estadieu.
Le 30 mai 1818, le pourvoi en cassation fut rejeté. La nouvelle — terrible — parvint au procureur du roi à Albi, par courrier extraordinaire, le 2 juin à 22 heures. A Paris, on souhaitait que les condamnés soient exécutés le plus rapidement possible. Aussi, le ministre de la Justice exigea-t-il qu'ils soient guillotinés dès le lendemain de la réception de la missive, soit le 3 juin.

L’inévitable échafaud


Pourquoi une telle précipitation ? Importait-il aux autorités royalistes d'en finir avec cette affaire au plus tôt, de peur que les langues finissent par se délier et que les véritables coupables — bénéficiant de la protection du pouvoir royal — soient dénoncés ? C'est, du moins, l'idée que dut en avoir Jausion lorsqu'il déclara : «Fualdès avait des ennemis. Il s’en était fait pendant l’interrègne. Les personnes qu’il avait persécutées pendant les Cent-Jours avaient juré sa perte. Il avait fait mettre M. de P… et d’autres personnes du côté d’Espalion dans les prisons de cette dernière...
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