Le 30 mai 1818, le pourvoi en cassation fut rejeté. La nouvelle — terrible — parvint au procureur du roi à Albi, par courrier extraordinaire, le 2 juin à 22 heures. A Paris, on souhaitait que les condamnés soient exécutés le plus rapidement possible. Aussi, le ministre de la Justice exigea-t-il qu'ils soient guillotinés dès le lendemain de la réception de la missive, soit le 3 juin.
Pourquoi une telle précipitation ? Importait-il aux autorités royalistes d'en finir avec cette affaire au plus tôt, de peur que les langues finissent par se délier et que les véritables coupables — bénéficiant de la protection du pouvoir royal — soient dénoncés ? C'est, du moins, l'idée que dut en avoir Jausion lorsqu'il déclara : «Fualdès avait des ennemis. Il s’en était fait pendant l’interrègne. Les personnes qu’il avait persécutées pendant les Cent-Jours avaient juré sa perte. Il avait fait mettre M. de P… et d’autres personnes du côté d’Espalion dans les prisons de cette dernière...
L’inévitable échafaud
Pourquoi une telle précipitation ? Importait-il aux autorités royalistes d'en finir avec cette affaire au plus tôt, de peur que les langues finissent par se délier et que les véritables coupables — bénéficiant de la protection du pouvoir royal — soient dénoncés ? C'est, du moins, l'idée que dut en avoir Jausion lorsqu'il déclara : «Fualdès avait des ennemis. Il s’en était fait pendant l’interrègne. Les personnes qu’il avait persécutées pendant les Cent-Jours avaient juré sa perte. Il avait fait mettre M. de P… et d’autres personnes du côté d’Espalion dans les prisons de cette dernière...
Il vous reste 90% de l'article à lire.
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagementDéjà abonné ? Connectez-vous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.