À partir du 15 octobre 1817, et jusqu’au début du mois de novembre, Clarisse Manzon va subir de nouveaux interrogatoires, trois en tout, sans que les deux premiers ne permettent toutefois d'obtenir le moindre résultat. Mais le 2 novembre, lorsque M. Aubaret, conseiller-auditeur à la cour royale de Montpellier, procède lui-même à l'interrogatoire de Mme Manzon, cette dernière, pressée par ses questions, semble enfin reconnaître sa présence dans la maison Bancal le soir du 19 mars. Pour autant, elle nie s'être trouvée dans la cuisine ou dans le cabinet contigu, admettant seulement être demeurée un certain temps dans le couloir de cette maison.
Puis, Mme Manzon se lance dans des explications peu convaincantes. Changeant pour la énième fois de version, elle livre un témoignage, ci-après littéralement rapporté, auquel il est impossible d'adhérer sans réserve : «Je ne puis dire pourquoi je m’étais rendue dans cette maison, mais ce n’était pas pour participer à l’assassinat de M. Fualdès. J’attendais quelqu’un dans le couloir de la maison Bancal. J’étais vêtue...
Drôles d’histoires…
Puis, Mme Manzon se lance dans des explications peu convaincantes. Changeant pour la énième fois de version, elle livre un témoignage, ci-après littéralement rapporté, auquel il est impossible d'adhérer sans réserve : «Je ne puis dire pourquoi je m’étais rendue dans cette maison, mais ce n’était pas pour participer à l’assassinat de M. Fualdès. J’attendais quelqu’un dans le couloir de la maison Bancal. J’étais vêtue...
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