Si tous les présumés coupables semblaient avoir été arrêtés dans «l'affaire Fualdès», les rumeurs continuaient d'aller bon train dans la ville où avait eu lieu le crime. Tout d'abord, chacun s'entendait pour reconnaître que l'ancien procureur avait été enlevé dans la rue des Hebdomadiers, puis emmené de force dans la maison Bancal où les malfaiteurs l'auraient forcé à signer divers papiers avant de l'égorger comme un vulgaire cochon (avec un baquet pour recueillir son sang) sur la table de la cuisine. Mais, surtout, le bruit courait qu'une femme, témoin malgré elle de ce meurtre épouvantable, avait assisté à l'intégralité de la scène. Un nom commençait même à circuler, celui de Clarisse Manzon (ou Manson).
Âgée de trente-trois ans au moment des faits et mère d'un enfant de quatre ans, Mme Manzon était une fort jolie femme à la réputation quelque peu sulfureuse. En plus de lui accorder une vive imagination et des habitudes étranges, on la disait de mœurs légères. Ne vivait-elle pas séparée de son époux, percepteur à Rignac ? Aussi, sa...
Les confidences de Clarisse Manzon
Âgée de trente-trois ans au moment des faits et mère d'un enfant de quatre ans, Mme Manzon était une fort jolie femme à la réputation quelque peu sulfureuse. En plus de lui accorder une vive imagination et des habitudes étranges, on la disait de mœurs légères. Ne vivait-elle pas séparée de son époux, percepteur à Rignac ? Aussi, sa...
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