La liberté d’expression tant décriée insidieusement ou ouvertement bafouée, a-t-elle encore une place dans notre société quand le permis de blasphémer offense le cœur de deux milliards de musulmans ? Cette question philosophique, juridique, sociétale, mérite d’être débattue car le feuilleton morbide des attentats risque fort de se poursuivre longtemps. Vaste sujet idéologique que ni les politiques ni la laïcité n’ont réussi à résoudre définitivement tant «cette laïcité» est devenue dogmatique, idéologique, voire même fanatique. Oui, nous sommes en guerre, le mot n’est pas trop fort, non pas depuis les dernières tragédies qui nous ont bouleversés, mais depuis bien des années.
Les Faits. Abdoullah Anzorov né en 2002 à Moscou, et arrivé en France en 2008 à l’âge de 6 ans avec ses parents réfugiés tchétchènes, décapite le 16 octobre un professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine. Deux semaines plus tard un jeune tunisien de 21 ans, entré clandestinement en France il y a un mois, égorge trois personnes de Nice. L’un comme l’autre agisse au nom «Allah Ou Akbar».
Ces assassinats barbares s’inscrivent dans une longue liste sanglante d’attentats islamiques de Charlie Hebdo, au Bataclan, du super Kasher, à la promenade des Anglais, puis dans une série d’actes isolés qui n’ont cessé de semer la haine, la discorde et la peur face à un Etat impuissant, soucieux de préserver la paix sociale, d’éviter le communautarisme et de combattre l’islamophobie ! Ce Tchéchène...
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